La manifestation de la semaine est une journée anti écran. On dit non au matraquage publicitaire qui envahit nos écrans de télévision, nos ordinateurs, et qui plus est, massacrent le paysage. Pour une manifestation, c'est un évènement qui ne manque pas d'entrain. La fanfare est au rendez-vous et met tout le monde de bonne humeur.

Fan de rap? Ecoutez Maître Gims alias Meugiwarano, qui est un rapeur Français d'origine Zaïroise. Dans son tube "J'me tire" qui a été numéro 2 dans les Hits Français et numéro 1 en Belgique, Maître Gims nous explique que sa notoriété lui pose des problèmes (même des maux de tête) et qu'il préfère "se tirer" (partir).

Maître Gims nous chante "Zombie", une chanson envoûtante qui invite à l'instrospection et à la réflexion. Il faut retirer "ces chaînes qui nous freinent" et être à l'écoute de ses désirs profonds pour ne plus se comporter comme un zombie.

Maître Gims nous emmène dans un pays qui ressemble à l'Espagne pour cette chanson magnifique Bella. Comme son nom l'indique cette femme d'"une beauté sans pareil fait trembler tous les villages". Les hommes en perdent la tête et les femmes meurent de jalousie. Au son de la guitare classique, un petit drame se déroule dans les arènes et dans les cafés du coin...

Dans sa chanson « Changer » Maître Gims est au bord du désespoir. Assis dans le noir dans son grand château, le bel empire qu’il s’est construit, il s’aperçoit que cela ne vaut plus rien. Il décide de changer, de réparer sa relation avec son couple et sa famille avant qu’il ne soit trop tard.

Maître Gims et Niska se sapent pour chanter "Sapés comme jamais" comme les "sapeurs", les grands de la mode au Congo. C'est tout un spectacle, et une bonne chanson! De beaux costumes et une féerie avec un fond ganster et zone.

La chanteuse polyglotte Mai Lingani, qui a formé le groupe Burkina Electric, nous parle de son enfance en Côte d’Ivoire et de ses débuts dans la chanson en tant que choriste. Très populaire au Burkina Faso où elle naquit, elle y a reçu le “Prix national de la chanson” en 1998. Charme et talent font de ce reportage exclusif de Yabla une interview à ne pas rater!